À partir de ce mercredi 5 février et jusqu’au 2 mars prochain, le Togo connaîtra une interruption de l’approvisionnement en gaz naturel (méthane) en provenance du Nigeria. Cette situation pourrait entraîner des perturbations dans la fourniture de cette ressource essentielle à la production d’énergie électrique pour les populations.Selon la West African Gas Pipeline Company Limited (WAPCo), cette interruption est due au lancement d’un important projet d’inspection et de maintenance de son gazoduc offshore.

Cette opération dont le but est de renforcer la sécurité et la fiabilité du pipeline offshore, entraînera néanmoins une suspension temporaire du transport de gaz naturel du Nigeria vers plusieurs pays, dont le Togo.
Selon le WAPCo, cette opération s’inscrit dans les normes de sécurité internationales et les exigences réglementaires, qui imposent une inspection du gazoduc tous les cinq ans. Elle est également indispensable pour garantir l’efficacité et la longévité de l’infrastructure.

« Le projet nécessitera une interruption du transport de gaz du Nigeria vers plusieurs pays : Bénin (Cotonou), Togo (Lomé) et Ghana (Tema) verront leur approvisionnement en gaz suspendu. Takoradi (Ghana) bénéficiera d’un service limité de transport de gaz, afin d’assurer le bon déroulement des opérations de maintenance », souligné le communiqué.
WAPCo réaffirme son engagement à maintenir une communication transparente avec les parties prenantes et à travailler en étroite collaboration avec les autorités régionales.

« WAPCo s’engage à maintenir un dialogue proactif avec les parties prenantes tout au long de la mise en œuvre du projet. Elle entend continuer à interagir avec les acteurs concernés afin d’assurer la bonne exécution et le succès de cette opération », a ajouté la société.
Le GAO, long de 569 km, joue un rôle central dans la distribution du gaz naturel en Afrique de l’Ouest, assurant un approvisionnement en énergie plus propre aux industries et aux ménages. La maintenance annoncée concernera principalement : le nettoyage et l’inspection interne de la conduite offshore entre Ajido (Nigeria) et Takoradi (Ghana). Le remplacement de vannes sous-marines à Tema (Ghana) et Cotonou (Bénin) pour améliorer la sécurité du réseau.